Veille du depart

Les deux jours précédant le départ furent déroutants. 
J'étais jusque là assez calme à l'idée de partir, et pour être honnête, je n'avais pas préparé grand chose, juste écouté des récits de voyages de proches ayant été là bas, noté quelques conseils... Pour la théorie: Ok. 
Mais sur le plan pratique tout était à faire: acheter sac, chaussures, moustiquaire, medoc, etc. Régler les détails bancaires, voir les ami-e-s avant le départ.
Tant de choses en si peu de temps, et finalement à la veille du départ je n'étais plus si enthousiaste à l'idée de partir... Les ami-e-s, les proches à qui je venais de dire au revoir me manquaient déjà, et je ne savais plus vraiment quel était le moteur de ce voyage. 
Mais l'avais je vraiment su?
Partir pour quoi? Y aurait il quelque chose ailleurs que je ne pourrais réellement trouver ici?
Mon entourage semblait mieux le savoir que moi: je partais pour des raisons spirituelles, pour m'ouvrir au monde, devenir plus mature... devenir... pourquoi pas. 
Pour ma part, je partais en étant simplement curieux de voir ce qui allait advenir. Ni enthousiaste ni réticent, juste curieux.
Alea jacta est, advienne que pourra, c'est un peu dans cet état d'esprit que je montais dans l'avion.

Rien à noter concernant le vol, quelques films sympa comme kick ass et Liebe Mauer.
Ceci dit ce moyen de transport à quelque chose d'étrange.: on ne sent pas le voyage, le déplacement se faire. Le vol est un peu comme un vol du temps, un vol de ce qui faisait une part importante des voyages par le passé: le trajet vers le pays étranger, avec le défilement du paysage, l’écoulement des journées, l'attente et les rencontres.
On quitte Paris pour arriver à Chennai comme si l'on avait été téléporté d'un aéroport à l'autre (un léger mal de dos et une fatigue en prime). On regretterait presque qu'il n'y ait pas d'incident dans l'avion, cela pimenterait un peu le trajet!

2 commentaires:

  1. haha tu ferais moins le malin si on t'annoncais des problemes de vol...!
    Plus serieusement je suis d'accord avec toi sur ce moyen de transport, on essaye tellement de simplifié le voyage que ta comparaison a la teleportation d'un aeroport a un autre est plus que vrai je trouve. Je me souviens de mon premier pas a terre au mexique.. il a fallut que je me repete plusieur fois que j'etais au mexique pour m'y situer vraiment...
    Marine (lutin)

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  2. "Je me souviens de mon premier pas a terre au mexique..."

    ahlala la phrase de baroudeuse :D

    en inde pas besoin de te le repeter, des qu on sort dans la rue les indiens se chargent de tasssillir pour te vendre tout et n importe quoi, du coup aucun doute, on est bien en inde!

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